Circaète Jean-le-Blanc (Circaetus gallicus)
Longueur totale : 62 à 67 cm. Poids : 1200-2000 g (mâle), 1300-2300 g (femelle). Rapace diurne pâle, de grande taille. Au posé, il présente une tête ronde avec de grands yeux jaunes rappelant un rapace nocturne. Il se nourrit presque exclusivement de reptiles, principalement des serpents. Cette spécialisation va de pair avec un statut d'espèce migratrice : il passe l'hiver en Afrique sahélienne au sud du Sahara.
Le Circaète Jean-le-Blanc est une espèce spécialisée de rapaces dans la chasse aux reptiles, principalement les serpents.
C'est également un excellent planeur et, comme les vautours, il se déplace habituellement sans battre des ailes, profitant au maximum de la brise et des ascendances thermiques, les ailes largement étendues.Oiseau migrateur, il passe l'hiver en Afrique et revient en Europe de début mars à fin septembre pour se reproduire.
Description
Le Circaète Jean-le-Blanc est un rapace de grande taille, mesurant de 65 à 70 cm de longueur pour 1,70 à 1,85 m d'envergure et une masse allant de 1,5 à 3 kg (chez les plus grandes femelles).
Il a le dessus des ailes brun et le dessous blanc. Le corps est parsemé de taches colorées, de couleur et densité variables suivant les individus (entre beige clair et marron foncé). Ces touches de couleur forment des lignes parallèles sous les ailes et trois barres sous la queue..............
Habitat
Oiseau typique des climats chauds à faibles précipitations, il niche dans des milieux boisés ouverts qui alternent avec de grandes clairières ainsi que dans des zones sablonneuses, soit au niveau de la mer, soit sur des sommets de moins de 2 000 mètres d'altitude.
Alimentation
Son régime alimentaire est principalement composé de serpents.
La technique de chasse du Circaète est particulière: d'un vol plané, très lent, il survole une étendue de terrain dégagée, en scrutant le sol, à une hauteur moyenne (entre 50 et 200 mètres), et effectue à certains endroits des phases de vol stationnaire, de quelques secondes à plusieurs minutes, appelé "vol du Saint-Esprit".
Pour cela il s'arrête simplement sur place en étendant ses ailes, face au vent, en régulant constamment les filets d'air par des changements plus ou moins rapides de l'extension de ses ailes, leur angle d'incidence, l'écartement de ses rémiges ou de sa queue, le tout en essayant de garder la tête le plus immobile possible.
Quand le vent est assez fort il lui arrive de battre des ailes pour rester sur place, un peu comme le faucon crécerelle, et éventuellement de laisser pendre ses pattes pour se stabiliser. Mais par temps calme il s'agit surtout de mouvements très légers, et il n'est pas rare de le voir complètement immobile dans le ciel, les ailes étendues, tel un cerf-volant.
Quand il a repéré une proie, il se laisse tomber en pliant ses ailes, généralement les pattes en avant, d'un piqué assez rapide. Soit il descend jusqu'au sol d'un mouvement continu, pour attraper sa proie, soit il s'arrête à nouveau en vol à faible hauteur, scrute encore le sol, et achève sa descente, ou bien s'envole à nouveau pour recommencer ailleurs.
Sources: Inventaire National du Patrimoine Naturel / Wikipedia








